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6.3. Le xviiIe siècle et le français

Le XVIII siècle continue, économiquement et politiquement, 1e XVIIIe siècle. La cour mène une vie factueuse de fêtes permanentes le peuple gémit sous le poids des impôts. Les guerres interminables à la fin du XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle amènent dans le pays des misères formidables. Mauvaises récoltes, famine, épidémies font mourir les paysans français en masse. D. Fonvisine, qui avait visité la France à la fin du siècle, remarquait avec étonnement que le paysan français menait une vie misérable et parfois beaucoup plus pénible que le paysan russe.

Avant la révolution on compte, dans le pays, 1,5 millions de mendiants et de vagabonds.

Les révoltes et insurrections de paysans reprennent avec force.

Le régime féodal barre la voie au capitalisme et fait obstacle au développement de l’industrie et du commerce. Le XVIIIe siècle va à la Révolution qui éclate le 14 juillet 1789 par la prise de la Bastille.

Tout le XVIIIe siècle est empreint de la Révolution. L’activité des hommes politiques, des écrivains et philosophes contribue au développement des forces révolutionnaires.  

Au début du siècle Voltaire (1694-1778) et Montesquieu (1689-1755) expriment les intérêts de la grosse bourgeoisie; Rousseau (1712-1778) et les encyclopédistes expriment les intérêts de la petite bourgeoisie; Morelly, auteur du “Code de la nature” (1755) et l’abbé Mably (1709-1785) sont des porte-paroles des masses populaires et théoriciens du communisme utopique.

La théorie linguistique du XVIIIe siècle continue des traditions du XVIIe siècle, mais le purisme du XVIIIe siècle prend un caractère conservateur et réactionnaire. On s’efforce d’arrêter les évolutions dans la langue, les salons, tel, par exemple, celui de Mme Lambert (170-1733) font revivre la préciosité. Si Malherbe et Vaugelas établissent des normes de la langue française en observant les formes et les emplois de la langue parlée et écrire contemporaine, leurs successeurs au XVIIe siècle s’orientent vers la langue, classique et cherchent des moyens d’en fixer les normes interdisant tout changement et toute innovation.

Les grammairiens conservent le principe rationaliste qui se trouvait à la base de la grammaire de Port-Royal.

L’édition du Dictionnaire en 1740 démontre que 1’Académie française se montre encore plus puriste qu’elle ne l’était dans son édition précédente. Sa théorie des trois styles suivant les genres littéraires prescrit le style élevé aux tragédies: le style simple aux comédies. Les synonymes sont repartis en groupes, cela est fait comme dans un traité de stylistique.

La langue qu’on veut fixer et arrêter, continue à évoluer.

Des néologismes apparaissent dans la bouche des Académiciens qui approuvent la pratique lexicographique de 1’Académie; des termes professionnels se rencontrent dans plusieurs œuvres littéraires, par exemple, techniques, chez Diderot, agricoles, chez Rousseau.

Diderot fait remarquer l’inévitable évolution du vocabulaire dans une société ou les sciences, les arts et les métiers se développent sieurs progrès contribue à l’enrichissement du vocabulaire.

Les théories puristes sont brisées avec la Révolution de 1789. En 1798, Académie française fait paraître le Dictionnaire ou étaient inclus 336 néologismes crées par la Révolution. La politique linguistique du gouvernement révolutionnaire s’exprime en lutte contre les dialectes et langues de province (allemand, le provençal, le breton, le basque) qui empêchaient la diffusion des idées révolutionnaires et la compréhension des décrets gouvernementaux.

Les rapports de Barrère et de Gregorie, en 1794, exposaient à la Convention le problème et insistaient sur l’utilité de détruire les dialectes et d’introduire le français dans toutes les provinces.

D’autre part, il se pose le problème de l’instruction publique et de l’enseignement de la langue française. En 1793 la Convention a adopté le décret introduisant le français dans les écoles dans les provinces d’Alsace et de Lorraine le français est introduit dans l’administration, on prescrit à n’imprimer qu’en français, à dessiner des enseignes en français.

A la fin du XVIIIe siècle, le français littéraire s’emploie dans toutes les provinces en France, à côté et à titre égal des patois.

Notes:

1. gémir sous le poids des impôts - стонать под тяжестью налогов

2. avec étonnement - с удивлением

3. barrer la voie - преграждать путь

4. exprimer les intérêts de la bourgeoisie - выражать интересы буржуазии

5. établir les normes - устанавливать нормы

6. 1e style élève - возвышенный стиль

7. approuver - одобрять

8. introduire le français dans les écoles - вводить францувеский язык в школы

9. prescrire - предписывать

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