Добавил:
Upload Опубликованный материал нарушает ваши авторские права? Сообщите нам.
Вуз: Предмет: Файл:
Лінгвокраїнознавство.doc
Скачиваний:
40
Добавлен:
06.02.2016
Размер:
475.65 Кб
Скачать

4.3. Le latin en Gaule

Les deux formes ou styles du latin (latin classique et latin vulgaire) avaient une grande importance pour la langue française, mais à des époques différentes.

Le français est issu de la forme parlée, apportée par des légionnaires de Jules César, par les colons et les fonctionnaires venus en Gaule peu après les envahisseurs.

Le Latin écrit restera en tant que langue morte, enseigné et étudié d’après les œuvres des grandes auteurs romains (Cicéron, César) et influencera la langue française à l’époque du Moyen Age et de 1a Renaissance.

Les traits caractéristiques du Latin vulgaire as découvrent à la suite d’une analyse des inscriptions tombales de l’époque. Ces textes témoignent des procédés qui passent dans la parole et qui contribuent à la formation du système de la langue. Certaine renseignements sur des évolutions de la langue latine parle dans des provinces de l’Empire sont puisés dans des témoignages des grammairiens romains du IVe siècle.

L’étude comparative des langues romanes ajoute des précisions nécessaires, aux faits observés ou rétablis.

Ainsi, les données puisées dans ces différentes sources permettent de reconstruire le système du latin vulgaire en Gaule, du gallo-roman, et d’en suivre les changements.

La particularité essentielle des changements survenus dans le latin adopté par la population de la Gaule est une simplification de formes. Elle passe durant toute la période da bilinguisme.

Du coté phonétique, les mots et les groupes de mots employés dans la parole sont affectés d’une réduction extraordinaire de leur volume, ce qui est une conséquence du changement de nature de l’accent.

L’accent mélodique du latin classique est remplacé par l’accent de force qui met en valeur la syllabe accentuée au détriment des autres syllabes; il en résulte, la réduction de formes qui se produit par l’effacement des voyelles atones et la chute des consonnes faibles.

Du coté grammatical, les mots et les groupes de mots subissent en latin vulgaire des transformations qui amènent la reconstruction du système synthétique latin en systèmes analytiques romanes.

Notes:

1. avoir une grande importance - иметь большое значение

2. les traits caractéristiques - характерные черты

3. certains renseignements - некоторые сведения

4. les différentes sources - различные источники

5. mettre en valeur - подчеркнуть значение

6. au détriment de - в ущерб

7. subir les transformations - подвергать изменеяиям

4.4 Aperçu historique de la langue française aux iXe – xiiIe siècles.

Le commencement de l’ancien français est noté par l’an 842 ou, au mois de février, les deux petits-fils de Charlemagne, Louis de Germanique et Charles le Chauve, conclurent un pacte d’alliance contre leur frère Lothaire. Connu sous le nom de Serments de Strasbourg, ce pacte présente un texte rédigé par l’historien Nithard en latin, avec les paroles prononcées par Louis le Germanique, en roman, et par Charles le Chauve en germanique.

La naissance de la langue française marquée ainsi par l’an 842, un, autre document, qui date de 843, note la naissance de la nationalité française. C’est le traité de Verdun qui coupe 1’Empire de Charlemagne en trois morceaux dont la France orientale ou germaine, à l’est (la future Allemagne), la France occidentale, a l’ouest (la future France) et un long corridor entre elles, la Lotharingie (du nom de Lothaire à qui elle échoit).

Le démembrement de 1’Empire de Charlemagne ne s’arrêta pas là: «dès 888, on pouvait compter sept royaumes, ceux de France, de Navarre, de Provence, de Bourgogne, de Lorraine, d’Allemagne et d’Italie».

Outre les grands domaines royaux, le territoire de la France contemporaine était divisé en seigneuries ou en fiefs; ainsi le mot «France» n’avait-il pas de signification géographique, ni politique qu’on lui attribue aujourd’hui.

Au début de la période de l’ancien français, la France n’était qu’un petit pays de bois et de campagnes compris entre le Marne et l’Oise, entre Paris et Senlis.

Le roi de France n’était que le seigneur des seigneurs et comme il n’est pas toujours le plus puissant, el n’est pas nécessairement le plus obéi. Les grands féodaux tels que les ducs de 

Normandie, de Bourgogne, d’Aquitaine et autres sont les propres rois de leurs domaines et tiennent tête aux rois de France.

Mais déjà à la fin du Xe siècle, sous les Capétiens, la France commence à s‘unifier. Le procédé d’unification et de consolidation du pays passe en France à la même époque où l’Allemagne se décomposé en fiefs et l’Italie en communes, tandis qu’en Angleterre barons, bourgeois et gens du peuple s’allient contre le pouvoir royal.

En France, au contraire, les rois trouvent un appui auprès de la bourgeoisie.

Les villes s’affranchissent du joug féodal, leur lutte pour l’indépendance administrative, politique et financière about à la formation des communes, d’abord en Picardie et en Flandre, où le développement des métiers et des corporations d’artisans précipita la formation de la nouvelle classe bourgeoise. Libérés des seigneurs, les bourgeois soutiennent le roi par leur argent et par des soldats. Pendant tout le Moyen Age; la bourgeoisie contribue au renforcement et à la centralisation du pouvoir royal étant du côté des rois dans leur lutte contre «une noblesse turbulente et revendicatrice…»

A la fin du XIIIe siecle, la France est déjà un royaume puissant. Philippe Auguste réunit autour du domaine royal des provinces situées sur l’Oise et la Somme; sous Louis IX, le Berry, la Picardie, la Normandie, l’Anjou, le Maine, la Touraine, le Poitou, l’Auvergne font partie du royaume de France.

Les provinces du Midi sont réunies successivement lors des guerres des Albigeois: «La monarchie profite habilement de la croisade des Albigeois, à laquelle elle avait eu la sagesse de ne pas prendre part pour préparer l’union du Nord et du Midi, en recueillant une partie de l’héritage de la dynastie rivale brisée: première province royale de langue d’oc, d’ou son nom.

Tous ces événements ont des répercussions dans la langue.

Notes:

1. la naissance de la langue - появление языка

2. le fief - вотчина

3. la seigneurie - поместье

4. au contraire - напротив

5. précipiter la formation - ускорить образование

6. contribuer au renforcement - способствовать укреплению

7. l’héritage - наследие

Соседние файлы в предмете [НЕСОРТИРОВАННОЕ]