книги из ГПНТБ / Трудности перевода с французского языка (на материале математической лексики)
..pdf62.Si deux triangles ont les trois côtés égaux chacun à cha cun, ils sont égaux.
63.Un trapèze est un quadrilatère dont deux côtés opposés
sont parallèles. |
/ |
64.La condition nécessaire et suffisante pour qu’un quadri latère convexe soit inscriptible dans un cercle est que ses angles opposés soient supplémentaires.
65.Un mobile est animé d’un mouvement uniforme quand il parcourt des espaces égaux en des temps égaux.
66. Deux forces égales et directement opposées appliquées à un même point se font équilibre.
67.Le fil à plomb sert à vérifier la verticalité d'une droite ou d’un plan.
68.La pesanteur n’est qu’un cas particulier de l’attraction ou gravitation universelle découverte par Newton: «Les corps maté riels s’attirent entre eux en raison directe de leurs masses et en raison inverse du carré de leur distance».
69.Le point dont il est question en géométrie n’a aucune dimension.
70. |
En se déplaçant, un point engendre |
une |
ligne. |
71. |
Une ligne droite est infinie dans les |
deux |
sens. |
72. |
Pour faire la somme de deux ou de |
plusieurs angles, on |
les rend successivement adjacents. La somme est |
l’angle formé |
|
par les côtés extrêmes. |
|
le côté |
73. Soit à construire un angle égal à l’angle AOB, |
||
A'O' étant donné. De O comme centre, on trace un |
arc |
de cercle. |
74.Jusqu’ à présent, il n’a guère été question que de la dyna mique du point matériel et des mouvement de translation. Il est temps de montrer l’intérêt de la dynamique des systèmes et des mouvements de rotation.
75.Le poids d’un corps étant une force, on a choisi pour me surer les forces une unité de poids du système métrique, ayant adopté le kilogramme comme unité principale de force.
76.Ayant adopté la représentation graphique des forces, c’est-à-dire la représentation des forces par des vecteurs, nous sommes conduits aux procédés du calcul vectoriel.
77. Il est évident que la «différence» de deux vecteurs ai et
a2, c’est-à-dire le vecteur a qu’il faut ajouter au second pour obtenir le premier, est égal à la somme du premier et d’un vec teur opposé au second. Elle s’obtient en donnant aux deux vec-
teurs ai et a2 la même origine, et est représentée par le vecteur A\A% qui joint l’extrémité du second à celle du premier.
78.Un produit de deux facteurs ne change pas si l’on change l’ordre des facteurs.
79.Pour multiplier un nombre quelconque par un nombre formé de l’unité suivie de zéros, il suffit d’écrire à la droite du
multiplicande autant de zéros qu’il y en a au multiplicateur. 80. Nous convenons d’appeler grandeur d’un segment d’axe
quelconque AB un nombre égal à sa longueur, affecté du signe «plus» si le sens de ce segment coïncide avec le sens positif de l’axe et du signe «moins» s’il coïncide avec le sens négatif de l’axe.
81. La grandeur d’un segment est un nombre relatif, en quoi elle se distingue de sa longueur; de toute évidence, la longueur d’un segment est le module de sa grandeur. C’est pourquoi, en accord avec les symboles adoptés en algèbre pour indiquer le module d’un nombre, nous utiliserons pour la longueur du seg ment AB le symbole \AB\.
82. Le système cartésien orthogonal de coordonnées est déter miné par le choix d’une unité linéaire pour la mesure des lon gueurs et de deux axes perpendiculaires entre eux et numérotés dans
un certain ordre (c’est-à-dire qu’on |
a indiqué quel est celui |
qui |
sera considéré comme le premier). |
Le point d’intersection |
des |
axes prend le nom d’origine des coordonnées, et les axes euxmêmes les noms d’axes des coordonnées, le premier étant égale
ment appelé axe des abscisses, le |
second axe des ordonnées. |
||
83. Un système cartésien orthogonal |
de |
coordonnées étant |
|
donné, chaque point dans le plan |
de |
ce |
système possède un |
couple bien défini et un seul de coordonnées x, y. Inversement, quels que soient deux nombres (réels) x, y, il se trouvera sur le plan un seul point bien défini, dont l’abscisse dans le système donné sera x et l’ordonnée y.
84. Comme tout tenseur symétrique de second rang, le ten
seur d’inertie peut être ramené à une |
forme |
diagonale par |
un |
|||
choix approprié des directions des axes |
Xi, x%, |
*3. |
|
|
||
85. La |
remarque que nous venons de faire |
nous |
amène |
à |
||
compléter |
une proposition géométrique |
très |
élégante, |
signalée |
par M. Koenigs et relative aux réseaux plans conjugués dont les invariants sont égaux. Nous allons mettre en évidence une pro priété caractéristique des réseaux conjugués tracés sur une sur
face quelconque, et auxquels correspond |
une équation |
linéaire |
dont les deux invariants sont égaux. |
|
|
86. D’après Lipschitz, le cas qu’étudie |
Dirichlet est |
celui où |
le dérivé e7 de e ne contient qu’un nombre fini de points, comme
cela se |
présente, |
par |
exemple, |
pour la fonction----- j- , |
où |
e' |
ne |
|
contient que x = 0. |
|
sm — |
|
|
|
|||
|
|
|
|
|
||||
87. |
Si |
nous |
appliquons ce |
théorème après avoir |
décomposé |
|||
(a, b) |
en |
intervalles |
partiels, |
b |
|
Ax |
est |
|
nous trouvons que J f ( x ) |
a
comprise entre les sommes qui servent à définir les intégrales par défaut et par excès.
88. Pour comparer les deux nombres tnu m2 nous nous servi rons d’un théorème dû à M. Borel.
89. Soit f(x) une fonction continue en tous les points de (a, b) y compris a et b.
90. On peut enfermer E dans une infinité dénombrable d’in-
lervalles сц et |
CAb(Ei) dans les |
intervalles p;, de manière |
que |
la mesure des |
parties communes |
aux ai et p,- soit égale à e; |
les |
e,- étant des nombres positifs choisis de manière que la série Zec soit convergente et de somme e.
91.Ces remarques d’ailleurs n’ont pas de rapport avec la dé monstration du théorème de M. Picard.
92.Les mots «plus grand» et «plus petit» qu’on a employés
plus haut ont leur sighification algébrique en sorte que, si n est négatif, la valeur approchée par excès (n + l)a est plus petite, en valeur absolue, que la valeur approchée par défaut.
93.Dans le numéro qui suit les nombres dont il sera question seront de ceux que l’on considère en Arithmétique.
94.Etant donné un nombre quelconque, on sait trouver sa
racine |
carrée |
à une |
unité |
près, par |
défaut, c’est-à-dire |
le |
plus |
grand |
nombre |
entier |
dont |
le carré |
soit inférieur ou |
égal |
au |
nombre donné.
95. En parlant des classes inférieure et supérieure relatives à un nombre irrationnel, on entendra parler des classes qui le définissent.
96.Nous sommes ainsi amenés à proposer la définition sui
vante.
97.Deux monômes semblables dont les coefficients sont des
nombres opposés sont dits opposés.
98. Le plan tangent en M ayant pour équation
sa distance à l’origine sera |
donnée par |
|
|
|
|
z- |
|
|||||||
P |
ai |
+ ТГ + |
C‘- ■' ' |
|
||||||||||
99. L’équation ci-dessus s’écrit donc |
|
|
|
|
|
|
||||||||
|
|
|
d (2T) |
|
|
Q w i |
4 * |
Q,<72 |
|
|
|
|
||
|
|
|
dt |
|
|
|
|
|
|
|
||||
ou en multipliant par dt, dt = Q\dq\ + Q2dq2, ce qui est |
l’équation |
|||||||||||||
des forces vives. |
appliquant |
les |
formules |
générales |
(262), on aura |
|||||||||
100. |
En |
|||||||||||||
pour équations du mouvement |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||
|
|
|
m d i x |
- n |
m |
V |
= |
. . |
, |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
/. sin «)Г, |
|
|
|
|
||||||
|
|
|
m dt* ~ ° ’ |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
la réaction normale ayant précisément |
pour |
valeur |
X. |
|
xy, |
|||||||||
101. Si 0 est l’angle yOR du plan mobile avec le |
plan des |
|||||||||||||
on aura |
0 = |
iùt, |
со étant la vitesse |
angulaire |
de rotation. |
en |
||||||||
102. |
Pour |
exprimer |
les |
coordonnées |
cartésiennes |
x, |
y, z |
fonction de qit q2, q$ remarquons que, qb <72, q-i étant les trois
racines |
de l’équation |
(1) en K, on a |
identiquement . ..* |
aura |
||
103. |
L’équation de |
la surface |
étant z = ц>(г), |
on |
||
V2 = dr2 (........) En éliminant alors |
le temps et la vitesse |
entre- |
||||
ces trois équations, il viendra dr2( 1 + |
ф2) + ....... |
|
|
|||
104. D’autre part, |
le théorème des aires donnera r\ |
= |
C = |
|||
= rQV0, l'o désignant |
la |
vitesse initiale nécessairement |
tangente |
au parallèle.
105. La densité p au point P variant avec la position du point est une fonction du paramètre qui détermine la position de P sur la courbe.
106. Un corps étant en équilibre dans la position actuelle, on demande, en faisant les hypothèses de l’exercice II, si ce corps,
admet un axe d’équilibre. |
prenons |
sur |
la droite |
un |
|
107. L’équilibre |
ayant lieu, |
||||
point quelconque A. |
équilibre |
sous |
l’action des |
forces. |
|
108. Le point |
M étant en |
F1, F2, F3, la somme algébrique des moments de ces forces par rapport au point O est nulle.
109. Pour exprimer x et g en fonction du temps, rappelons
qu’on a obtenu dQ = |
; en remplaçant alors z par la valeur |
obtenue précédemment, |
deviendra une fonction rationnelle |
de snKt.
110. Car, la réaction normale étant dans un même plan avec l’axe de révolution, son moment est nul.
111. Ces équations s’intégrent immédiatement et donnent
y — B COS
A, B, a, p étant des constantes arbitraires qu’on déterminera par les conditions initiales.
112.Considérons sur une surface un point O où le plan tan gent est horizontal, la surface étant située au-dessus du plan tangent, dans le voisinage du point O.
113.Soient trois axes Oxyz\ appelons X, Y, Z les valeurs
algébriques des projections d’un vecteur A\B\ sur les |
trois |
axes, |
||||
la projection sur |
chaque axe |
étant |
faite parallèlement |
au |
plan |
|
des deux autres. |
les vecteurs |
soient |
perpendiculaires, |
il |
faut et |
|
114. Pour que |
il suffit que cos(PiP2) soit nul; on a ainsi, les axes étant rectan gulaires, la condition X]X2 + У1К2 + Z\Z2 = 0.
115. |
Si Гоп pose alors Kt = t', |
l’équation |
précédente |
prend la |
|||||
forme |
dx^ |
|
h' désignant |
une |
constante; |
c’est |
|||
-^p- = x2(6k2sn2t'h'), |
|||||||||
l’équation de Lamé. |
|
|
fonction |
de |
x, |
y, z et |
de |
leurs |
|
116. |
X, Y, Z étant donnés en |
||||||||
dérivées par rapport à |
t, il |
sera |
facile de calculer Q en fonction |
||||||
de q\, q2, Яз et de leurs |
dérivées |
par rapport |
à |
t. |
|
|
117.Les théories géométriques exposées dans ce chapitre sont dues principalement à Poinsot.
118.Avant d’aborder la Mécanique, nous exposerons la théo
rie des grandeurs géométriques, ou vecteurs, suivie de notions élémentaires de Cinématique.
119.La Mécanique a pour objet de résoudre les deux problè mes suivants.
120.Je commence par l’exposition des notions préliminaires
indispensables : théorie des vecteurs etc.
121.Quand un corps solide est sollicité par deux forces appli quées en des points fixes dans le corps, constantes en grandeur, direction et sens, il existe toujours un axe parallèle à une direc tion donnée tel que, en fixant cet axe, le corps soit en équilibre indifférent dans toutes les positions qu’il peut prendre.
122.Quand p est constant, la surface est dite homogène.
123.L’élément dz aura différentes expressions suivant le
système de coordonnées employé.
124. Ces conditions se résument d’une manière simple dans la construction suivante qui conduit au polygone de Varignon.
125. Les extrémités Af| et M„ sont |
attachées |
en des |
points |
|
fixes. 11 faut alors prendre comme inconnues auxiliaires |
les |
for |
||
ces Fi et Fn, représentant les actions |
des points |
fixes |
sur |
les |
extrémités M\ et M„ ou, ce qui revient au même, les deux ten
sions extrêmes T2,i, Tn-i,n- |
|
l’action |
des forces |
|||
126. |
Le point M2 étant en équilibre sous |
|||||
F2, T2ii, |
T2i3, la somme algébrique des |
moments |
de |
ces |
forces |
par |
rapport au point O est nulle. |
d’un point, |
soit |
libre, |
soit |
||
127. |
Les équations du mouvement |
assujetti à glisser sur une surface ou sur une courbe fixes ou mobiles, ont été mises par Lagrange sous une forme qui est la même dans les trois cas, avec cette seule différence que le nombre des paramètres à trouver en fonction du temps est trois pour un point libre, deux pour un point sur une surface, un pour un point sur une courbe. Nous verrons plus loin que les équations du problème le plus général de la dynamique des systèmes peu vent se mettre sous cette même forme, le nombre des paramètres étant alors quelconque, pourvu que les liaisons puissent être exprimées en termes finis et que les paramètres soient de véri tables coordonnées.
128. Quand un point matériel pesant est retenu par un obs tacle, Faction de la terre s’exerce encore sur lui, mais l’effet de
cette force est modifié: cela tient à ce que l’obstacle exerce aussi
une action sur le point.
b
129. L’intégrale définie §f(x)dx (a<b) est susceptible d’une
a
interprétation géométrique. |
ainsi |
couduits |
à |
élargir notre |
notion |
|
130. Nous sommes |
donc |
|||||
de l’intégrale définie, |
en voyant |
que f(x), |
en général continue, |
|||
peut avoir entre a et |
& un |
nombre limité |
de |
discontinuités |
de la |
nature indiquée sans que l’intégrale cesse d’avoir un sens précis. 131. Le procédé d’intégration dit par parties permet de trans former une intégrale en une autre, et il y a là souvent une faci
lité pour la recherche effective de cette intégrale. |
donc |
ramené |
|
132. Le calcul de la seconde intégrale |
se trouve |
||
à celui de la première. |
arbitraire, |
de |
manière |
133. Or, on peut choisir C, constante |
|||
que P„—CYn soit de degré n—1. |
|
|
|
134. Nous sommes ainsi amenés à proposer la définition sui
vante: nous dirons qu’un ensemble est |
donné |
lorsque, |
par |
un |
|
moyen quelconque, on sait en déterminer tous |
les |
éléments |
les |
||
uns après les autres, sans en excepter |
un seul |
et |
sans |
répéter |
aucun d’eux plusieurs fois. Cette définition, à laquelle nous avons été naturellement conduits, paraîtra, sans doute, claire au lecteur.
135. En définitive, pour nous donner l’ensemble U, nous som mes partis d’un ensemble E, de même puissance que U, supposé donné. Il est clair que si l’on regarde un ensemble quelconque comme donné, on pourra regarder comme donnés tous les en sembles de même puissance qu’on peut en déduire par un pro
cédé analogue à celui qui, appliqué à E, nous |
a donné U. |
|
136. Une fois |
l’ellipsoïde d’inertie relatif au point O tracé, le |
|
moment d’inertie |
par rapport à un axe 06 est |
, P désignant |
le point où Oô perce l’ellipsoïde.
137. Nous allons voir que ce contour polygonal tend vers une limite quand tous les côtés tendent vers zéro, leur nombre aug mentant indéfiniment; ce sera la longueur de l’arc.
138. Le déplacement infiniment petit de chaque point du système étant la somme géométrique du déplacement dû à la rotation et du déplacement dû au glissement, la somme des tra vaux virtuels des forces directement appliquées est la somme des travaux qui seraient dus aux deux déplacements envisagés séparément.
139.Touver les fonctions F(x) qui admettent pour dérivée une fonction donnée f(x).
140.Les nombres devant rester indéterminés, on ne peut pas
effectuer les opérations. |
des intervalles |
sans parties commu |
|
141. |
La longueur totale |
||
nes tend |
vers zéro lorsque, |
e restant fixe, |
les longueurs de cha |
que intervalle tendent vefs zéro.
142. D’ailleurs
S — 5 -= 2 ( ••- X eAy,
en appelant e la mesure de E et Ay la plus grande longueur des intervalles.
143. Ceci revient à chercher si l’égalité (3) est exacte.
144. A plusieurs reprises on s’efforçait de généraliser l’ancien procédé d’intégration de Cauchy-Riemann, mais c’est à M. Lebesgue que nous devons un véritable progrès en cette matière.
145. La théorie moderne des fonctions réelles s’est dégagée de l’Analyse classique dans la deuxième moitié du XIX-е siècle grâce aux recherches d’abord peu coordonnées, portant sur les fondements du calcul infinitésimal, et aux découvertes des fon
ctions jouissant |
des |
propriétés les plus |
étranges |
et |
inattendues. |
146. On sait |
que, |
si ce problème est |
possible, |
il |
l’est d’une |
infinité de manières, et que toutes les fonctions primitives F(x) d’une même fonction f(x) ne diffèrent que par une constante additive. Ce qu’on se propose, c’est de trouver l’une quelconque des fonctions.
147.Les définitions précédentes appartiennent à l’ainsi dite Théorie des ensembles abstraits, à savoir, qui s’occupe des pro priétés des ensembles les plus généraux.
148.Par la distance des ensembles A et B on entend la borne
inférieure des nombres p(a, b) où a G A et b 6 B.
149. Nous entendrons par figure élémentaire ou, tout court, par figure un ensemble qui est soit vide, soit somme d’un nombre fini d’intervalles.
150.Nous allons introduire ici deux opérations analogues à celles de la multiplication et de la soustraction des ensembles.
151.Il suffit de mentionner les théorèmes, devenus classiques aujourd’hui, sur la manière dont se comporte une fonction holo-
morphe sur la frontière ou à l’approche de la frontière du cercle de convergence.
152. JLa découverte de Lebesgue a permis de rapprocher les deux idées fondamentales d’intégrale, à savoir celle d’intégrale
définie et celle de |
fonction primitive |
l’existence |
des |
intégrales, |
153. Dans les |
théorèmes relatifs à |
|||
on emploie des méthodes différentes |
suivant que |
les |
équations |
et les données sont supposées ou non analytiques. |
|
|
|||
154. |
La théorie des intégrales de Denjoy est basée sur la dé |
||||
finition |
dite descriptive de ces intégrales, |
ce |
qui |
a |
permis à |
l’auteur d’éviter l’introduction de nombres transfinis. |
|
|
|||
155. |
A la fin de ce chapitre on trouvera |
des théorèmes con |
|||
cernant |
les fonctions de deux variables, |
à |
savoir: |
le |
théorème |
déjà classique de Rademacher sur l’existence de la différentielle totale et le théorème de Looman et Menchiff, d’après lequel une fonction continue complexe est holomorphe.
156. Toutefois il a semblé préférable pour des raisons didacti
ques de commencer par des notions plus intuitives et concrètes. 157. Plusieurs pages de ce livre sont pénétrées des sugge stions et des méthodes que je dois aux excellentes leçons univer
sitaires de mon maître, Sierpinski (St. Saks). |
|
|
|
|
|
|||
158. |
Par l’espace euclidien à n dimensions R nous entendrons |
|||||||
ici l’ensemble de tous les systèmes |
de |
n nombres |
réels |
(x, |
||||
х {, .... |
xn). Chacun de tels systèmes |
sera |
regardé |
comme |
un |
|||
point de l’espace en question et les |
nombres |
Xu où |
i = |
1, 2, . |
||||
n, seront dits les coordonnées du point considéré. |
occuper dans |
|||||||
159. |
Or, les ensembles dont nous allons |
nous |
||||||
la suite |
seront surtout ceux de points |
situés |
dans |
|
un |
espace |
euclidien.
160.Le but à atteindre, c’est de trouver une représentation réunissant les avantages de la série de Taylor et des séries de Runge ou de Painlevé.
161.En second lieu viennent les fractions rationnelles qui
s’obtiennent en formant le quotient de deux polygones.
162. |
Ceci dit, partons d’un intervalle fondamental |
(a, b). |
163. |
Au parfait symétrique E que nous venons de |
définir on |
associe la fonction de Lebesgue, construite de la manière sui vante.
164.Autrement dit, si E est développable en «portions éga les», cela n’est possible que d’une façon.
165.Nous fournirons des réponses à ces questions grâce aux notions de mesure et de dimension de Hausdorff.
166.Cette définition d’une mesure dépendant d’une fonction déterminante h(t) est due à Hausdorff. Indiquons-en quelques
propriétés.
167. Compte tenu du théorème (3), dont on n’utilise ici que la partie facile, la question laissée en suspens à la fin du § pré
cédent se trouve donc ainsi résolue. |
la |
168. Comme la mesure de Hausdorff< est positive suivant |
|
fonction déterminante w(t), il en est de même suivant h(t), |
et |
le théorème est démontré. |
|
169.Il restera à voir s’il est vrai qu’aucune mesure ou distri bution non nulle portée par E n’est une pseudofonction.
170.Nous commençons par un historique du problème qui va nous occuper dans ce chapitre, à savoir la classification des en sembles parfaits en «ensembles d’unicité» et «ensembles de mul
tiplicité». D’après Cantor et Young, tout |
ensemble |
dénombrable |
|
est ensemble d’unicité. D’autre part, nous |
verrons |
facilement que |
|
tout ensemble de mesure positive est un ensemble |
de |
multiplicité. |
171.Je me suis demandé s’il convenait de remanier cette nou velle édition; mais je me suis rapidement aperçu que je serais conduit à reprendre des matières traitées dans d’autres Ouvrages.
172.Ce n’est pas que je méconnaisse le très haut intérêt que
présente par elle-même la Théorie des ensembles; mais |
il m’a |
paru qu’il y avait lieu de distinguer nettement cet intérêt |
philo |
sophique |
de l’utilité pratique de la théorie, c’est-à-dire de son |
lien avec |
d’autres parties des Mathématiques. Aussi ai-je laissé |
de côté bien des résultats intéressants obtenus par divers géo mètres au sujet des ensembles, parce que je n’aurais pas pu en donner d’applications ici même.
173. Je n’ai d’ailleurs pas cherché à remplacer la lecture des Mémoires originaux, mais seulement à la faciliter; aussi ai-je laissé des lacunes qu’il aurait été aisé de combler en transcrivant presque textuellement un certain nombre de pages de tel ou tel Mémoire.
174. Nous ne chercherons pas à donner une définition du mot «ensemble»; il nous paraît qu’il y a là une notion suffisamment primitive pour qu’une définition en soit au moins utile.
175. Si nous cherchons à analyser le procédé par lequel nous nous sommes donné cet ensemble des U„, voici ce que nous con
statons: |
nous sommes |
partis |
d’un ensemble que |
nous |
avons |
|||
considéré comme donné. |
sont |
dits |
ensembles |
dénombrables; |
voici |
|||
176. |
Ces ensembles |
|||||||
ce que signifie cette expression. ' |
un |
nombre |
limité |
d’ensembles |
||||
177. |
Considérons maintenant |
|||||||
dénombrables, trois pour fixer les idées: |
|
|
|
|||||
|
|
«i, |
u2, |
u3......... |
|
|
|
|
|
|
v u |
v 2, |
V 3, |
|
|
|
|
’ |
|
w u |
w 2, w-................ |
|
|
|
||
178. |
Si la série à termes |
positifs |
pt + p2 + . ■. + pn + ■■■ est |
convergente, il en est de même du produit infini A0; celui-ci est alors convergent.
179. Chacune des probabilités Aœ étant nulle, on peut induire qu’il en est de même de la somme S, et que par suite Aoo est égal à l’unité.
f80. Passons maintenant à la seconde catégorie de problèmes, où les cas possibles sont en infinité dénombrable.
181. Ce qui fait la difficulté et en même temps l’intérêt des problèmes de la seconde catégorie, c’est que les probabilités pn sont rarement connues avec précision.
182. Remarquons enfin, que lorsque nous parlons des points à coordonnées rationnelles, nous devons toujours supposer que nous avons choisi une unité de longueur, laquelle est d’ailleurs
arbitraire. |
On en conclut immédiatement |
que |
l’ensemble |
des |
||
points dont les coordonnées sont de la forme |
|
|
|
|
||
m, n, p, q, |
r, s étant des entiers |
arbitraires et |
a, p, |
y, des |
lon |
|
gueurs quelconques déterminées, |
forme un |
ensemble |
dénombrab |
le. Plus généralement, il en est de même des points dont les coordonnées peuvent se mettre sous la forme
m |
. |
m' |
, |
X — — 0. |
--- |
— a |
|
n |
1 |
n |
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les longueurs déterminées a, .... ah. .. pouvant être en nombre quelconque, mais fini, et les entiers m, n, p, q... pouvant prendre toutes les valeurs possibles ou étant soumis à des restrictions de nature quelconque, à condition qu’il y ait une infinité de points dans l’ensemble.
183.On voit par là combien est grande la variété possible des hypothèses sur les pn\ dans les applications, on sera naturelle ment conduit à considérer tout d’abord les plus simples, corres pondant aux caractères de convergence usuels des séries ,à ter mes positifs.
184.Le nombre S(x) étant maintenant défini d’une manière
précise, on démontre l’existence de la fonction primitive de f(x)
sans difficulté. |
vers |
une |
valeur déterminée |
quand il |
tend |
||
185. Si f(x) tend |
|||||||
vers c, cette valeur limite |
est |
f(c)\ s’il n’en |
est |
pas |
ainsi, |
f(c) |
|
est l’une quelconque |
des valeurs comprises |
entre |
la |
plus |
petite |
||
et la plus grandes des |
limites de f(x). |
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|
|
|
186.L’ensemble E[a-^f(x)] étant fermé à un ensemble de mesure nulle près, est mesurable.
187.Considérons maintenant une famille de courbes gauches
représentées par |
deux |
équations |
qui renferment |
un para |
||
mètre arbitraire a. |
Cherchons si |
ces courbes |
gauches ont |
une |
||
enveloppe, c’est-à-dire s’il |
existe une courbe Г |
à |
laquelle |
les |
courbes C restent tangentes. S’il en est ainsi, on aura sur cha que courbe C un point de contact et les coordonnées de ce point seront des fonctions de a.
188.Un cas particulièrement intéressant est celui où la sur face / se réduit à un plan.
189.D’après ce qui précède, une surface développable est le
lieu des tangentes à une certaine courbe gauche.
190. Il est clair que la calcul précédent suppose que q est une
fonction de x et y, qui ne se réduit pas à une |
constante; |
s’il en |
était ainsi, on raisonnerait sur p au lieu de |
raisonner |
sur q. |
Dans le cas où p et q seraient des constantes, la surface serait
évidemment plane. |
distance ô, est donc |
||
191. Le numérateur, dans la plus courte |
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du quatrième |
ordre au moins; comme le dénominateur |
est du |
|
premier, il en |
résulte que ô est au moins |
du troisième |
ordre. |
Cette intéressante remarque est due à M. Bouquet.
192. La courbe dont nous .avons considéré les tangentes est une courbe plane.
,193. Nous entendons par plus courte distance de deux courbes infiniment voisines la plus courte distance de deux points très