17 Epithet
Définition : Une épithète est le plus souvent un adjectif qui se joint à un nom ou à un pronom pour le qualifier auquel elle est le plus souvent liée directement, sans préposition. Une épithète peut facilement être retirée d'une phrase sans qu'aucun problème de compréhension ait lieu. Exemples :
La chaise rouge vous appartient. Le grand chien est méchant. Une petite fleur rose
L'épithète se différencie de l'attribut en ce qu'elle n'a pas besoin de liaison verbale.
La conjugaison d'un adjectif épithète est lié au terme qu'il qualifie. Exemples :
La chaise qui est rouge vous appartient. Le chien méchant est grand. Il convient de différencier deux types d'épithètes, les épithètes postposées, c'est à dire ceux qui interviennent après le nom, et les épithètes antéposés. Ceci permet de savoir où placer son adjectif, pour facilité la compréhension d'une phrase. Naturellement, ceci n'est pas une règle immuable et fixe. La poésie par exemple, est une contre illustration.
Postposées :
Pour décrire un objet de manière purement objective ( sans donner son avis ), on utilisera communément une épithète postposée. Exemples :
La table rouge Des yeux bleux Une chemise sale et petite
On ne dit pas une rouge table, pour valider ce premier exemple.
Les participes passés / présents employés comme adjectif :
Exemples :
L'argent perdu Le collier vendu Le docteur fatiguant
Les ensembles adjectivaux : Exemple :
Une pièce porte chance ( on ne dit pas : une porte chance pièce )
Les adjectifs qui caractérisent, de manière certaine le nom :
Exemples :
L'empire romain Le discours présidentiel
Epithète antéposée :
Les adjectifs suivants : autre, beau, bon, brave, grand, gros, jeune, joli, maigre, mauvais, méchant, même, meilleur, moindre, pauvre, petit, pire, vieux…
Plus difficilement cernable, ils peuvent modifier radicalement le sens d'une phrase, pouvant être affective.
Exemples :
Le brave homme Le gentil chien
Au contraire, si ces épithètes étaient placés après le nom, le sens serait différent. "Le chien gentil", autrement dit, nous parlons du chien qui est gentil...
Lors d'une utilisation subjective, donc pour donner son avis sur quelque chose, il convient de placer l'épithète avant le nom.
Exemples :
L'adorable chaton Le mauvais film
Une épithète peut être déplacée de son nom :
Plus ravissante que jamais, la jeune comédienne fut acclamée par le public. La jeune comédienne, plus ravissante que jamais, fut acclamée par le public.
18. Phonétique
La prononciation varie selon le but et les circonstances de l'énonce. Quand il s'agit d'une conférence, d'un discours ou d'un entretien"officiel, on ralentit le rythme du débit, on prononce distinctement presque toutes les syllabes ; c'est le style soigné de prononciation. Dans la conversation courante le rythme du débit est plus ou moins accéléré, la prononciation est plus négligée :l'intonation marque lestentimeals interlocuteur7 commente ta- pensée énoncée fc^ës! le style parlé (ou fàmilier). Ces deux styles de prononciation (le style soigné et le style parlé), ayant chacun ses particularités, sont des variations de la norme orthoépique. Cependant le style familier tolère certains écarts de la norme.
Accent Dans la conversation, on voit souvent apparaître un accent supplémentaire à la syllabe initiale du mot significatif. Par exemple :
Je n(e) peux pas "bou'ger.
Nous allons "commen'cer à "travail'ler..., tu es "déci'dé de bien "travail'ler ? (Phonogramme du film Prélude à la gloire)
Cet accent mettant en relief le début du mot confère à la phrase un rythme particulier qui contribue à l'expressivité de la parole2.
Liaison En langue parlée, les liaisons se font de moins en moins. Comparez les trois manières de prononcer la phrase 'Les Anglais sont
arrivés ici' :
[le/z\a-'gle sà/t\ari've/'z\i'sil style soigné [le//z\â-'gle sô/t\ari've i'si] style parlé [le/z\â'gle sô ari've i'si] prononciation populaire1.
Le français parlé fait pour la plupart la liaison après les monosyllabes (articles, pronoms, adjectifs possessifs ou démonstratifs) indiquant le pluriel (les, des, ces, mes, tes, ses, ils, eux, etc.). La liaison se fait aussi après les adjectifs placés avant le nom, pour marquer le pluriel.
La liaison avec [t], sans valeur grammaticale, est de beaucoup plus rare que celle avec [z].
Voyelles Dans la conversation, pn. laisse souvent tomber le [al instable là où il serait respecté par le style soigné. Ainsi, on ne prononce pas le deuxième |a] des monosyllabes qui se font suitel
Je m (e) crois toujours chez moi !
La chout de e « il me dit »
Consonnes – la chout de r et l a la fin du mot