Добавил:
Опубликованный материал нарушает ваши авторские права? Сообщите нам.
Вуз: Предмет: Файл:
Учебное пособие 800556.pdf
Скачиваний:
1
Добавлен:
01.05.2022
Размер:
5.21 Mб
Скачать

TEXTE 3

1.Lisez le texte suivant et tâchez de le comprendre.

2.Faites l’exposé bref du texte lu.

LE BRUIT REDUIT LA DIVERSITE DES FORETS

Les oiseaux chassés par les fracas d'un site d'extraction de gaz ne dispersent plus les graines dont ils se nourrissent.

La pollution sonore perturbe le monde vivant dans sa totalité.

On a cru pendant longtemps que les humains étaient les seuls à en subir les méfaits. Les plantes en supportent elles aussi les conséquences de manière indirecte. C'est la conclusion étonnante d'une recherche conduite par des chercheurs américains et publiée dans les Proceedings of the Royal Society B, en ligne le 21 mars 2012.

128

Plusieurs études récentes ont montré que, dans les villes, les oiseaux ne chantent pas de la même façon que leurs congénères des campagnes. En effet, pour couvrir le bruit de fond des activités humaines (trafic automobile ou ferroviaire, chantiers, etc.), ils ont tendance à augmenter la puissance mais aussi la fréquence de leurs émissions sonores, autrement dit à avoir des chants plus aigus.

Le bruit n'a pas le même impact sur toutes les espèces. On a constaté il y a quelques années que les tourterelles, dont le répertoire est dans les basses fréquences, désertent massivement les bordures de forêts situées à proximité d'autoroutes alors que d'autres espèces dans les aigus semblent s'en accommoder beaucoup mieux. La pollution sonore stresse beaucoup d'animaux et perturbe la reproduction et les rapports proie-prédateur.

L'équipe pilotée par Clinton Francis, du NESCent (Durham), est allée beaucoup plus loin dans cette problématique en s'intéressant à l'impact du bruit, non plus directement sur la faune mais indirectement sur la végétation forestière. Elle a fait une série d'expériences et d'observations autour d'un site d'extraction de gaz naturel, dans le canyon du serpent à sonnettes (Rattlesnake Canyon) au Nouveau-Mexique. Et son verdict est sans appel: la pollution sonore intervient dans la dynamique forestière.

L'endroit est idéal pour la recherche. Les compresseurs et les pompes crachent plus de 90 décibels (un peu moins qu'un avion au décollage) au beau milieu d'une immense forêt. Les chercheurs ont donc pu observer et comparer le comportement des oiseaux au milieu du bruit et du silence. Or, nombre de ces espèces interviennent dans les processus naturels de fonctionnement et de maintien de la forêt. Ils rendent ce qu'on appelle un service écologique.

L'observation montre que le colibri qui pollinise une plante des sous-bois, et assure ainsi sa reproduction, n'est pas gêné par le bruit. Au contraire, le geai buissonnier et le tohi tacheté, qui favorisent la dispersion des graines du pin à pignons, fuient le fracas des machines. «Le bruit perturbe la communauté des animaux qui se nourrissent de ses graines. Cela explique le fait que cet arbre est absent des zones bruyantes», concluent les chercheurs. La moindre dispersion d'une

129

espèce emblématique des forêts du sud des États-Unis, comme le pin à pignons, peut avoir, selon eux, des effets à long terme sur la structure des écosystèmes et la biodiversité.

Leur étude invite à la réflexion, à un moment où le monde devient de plus en plus bruyant. Aux États-Unis, un cinquième du territoire est directement impacté par le bruit du trafic routier et plus de 80% des zones rurales subissent des niveaux sonores de plus en plus élevés en raison de l'extraction des gaz de schiste.

Yves Miserey, Le Fiagaro, 2014

TEXTE 4

1.Lisez le texte suivant et tâchez de le comprendre.

2.Faites l’exposé bref du texte lu.

3.Organisez une dicussion sur l’utilisation des OGM. Trouvez les arguments pour et contre leur utilisation.

LES OGM NE SONT PAS PLUS OFFENSIFS QUE LES AUTRES ORGANISMES

Président de l’ancienne Commission du génie biomoléculaire, Marc Fellous est médecin, chercheur à l’Inserm et professeur de génétique. Sa plaidoirie: arrêtons de stigmatiser les OGM, bien moins dangereux qu’on ne veut le faire croire.

130